Ce service semble ignoré du commun de nos compatriotes. Pourtant, il représente l’un des nœuds cornéliens de la vie de l’Etat. Il gère tous les biens de notre patrie. Cependant, il n’y a aucune orthodoxie dans sa gestion quotidienne. Suivez notre enquête!
Président de la République depuis le 4 septembre, IBK a décidé d’assainir l’administration publique. Son discours du 22 septembre dernier en est la parfaite illustration. Alors qu’attendent les autorités à se jeter dans la gueule du loup ?
Il est aujourd’hui de notoriété que le bien public n’a aucune valeur. Il appartient à tous. Celui qui a l’occasion d’en gérer doit s’enrichir et tant pis pour le peuple. C’est pour cette raison qu’après avoir été dans le parfum des pratiques peu orthodoxes dans ce service très vital dans la vie de la Nation, nous n’avons nullement hésité à vouloir en savoir plus. « Qui se sent morveux se mouche ». Pour se camoufler, le Directeur n’a jamais daigné nous accorder quelques précieuses de ses secondes afin de nous éclairer sur ce qui lui est reproché. Que lui reproche-t-on ?
Dans un passé très récent, il nous est revenu d’être saisi de l’existence d’un cachet parallèle détenu par des responsables de cette boite avec la complicité du roi de la jungle et dont le chef de fil serait un militant de l’UM RDA. Pire, il nous est revenu que s’effectuent des signatures de contrats sans études préalables ; des commandes dont le rapport qualité-coût demeure une source de hantise prescrite. Aussi, la non tenue du sommier de consistance du patrimoine bâti de l’Etat ; le non suivi des bâtiments baillés par l’Etat et de la vente des matériels de reforme.
Ce qui est encore marrant dans toute cette dilapidation, c’est l’inexistence de comptes contribuables pour des bailleurs et la non-retenue à la source de l’Impôt sur le revenu foncier (IRF) évalué à plus de 470 millions de nos francs.
En attendant la grande offensive des nouvelles autorités, le Directeur général et ses acolytes se la coulent douce. Par une gérance calamiteuse avec à la clé son lot d’affliction. C’est cela aussi le Mali. Courage IBK !
B. DABO