Le gouvernement du Mali et Barrick Gold ont progressé dans la recherche d’un règlement à l’amiable d’un différend fiscal, selon le PDG de Barrick. Le PDG, Mark Bristow a déclaré que les négociations sur la mise en œuvre d’un règlement étaient sur le point d’être finalisées.
Le gouvernement affirme que Gounkoto et Somilo, deux sociétés travaillant sur le projet Loulo-Gounkoto, doivent payer 80 millions $ d’impôts ( 1 $ = 590 FCFA) , ainsi que Kankou Moussa, une banque de lingots vendant de l’or produit par les mines.
Auparavant, l’exploitant avait déclaré avoir accepté de payer plus du tiers du montant total du différend fiscal pour aider à résoudre le différend, qui remonte à 2016.
La société Barrick est entrée au Mali par l’intermédiaire de Randgold Resources, qu’elle a acheté au début de l’année et a déclaré que le groupe était déterminé à investir davantage dans le pays.
Bristow a toutefois averti que l’industrie minière malienne était confrontée à de nombreux défis sociaux et fiscaux. Pour surmonter ces difficultés et garantir la pérennité de la contribution du secteur à l’économie, une coopération plus étroite entre le gouvernement et l’industrie devrait être instaurée dans un esprit de transparence et d’engagement.
Il a noté que la découverte et le développement de Morila par Randgold avaient jeté les bases de son industrie minière et constituaient le premier véritable partenariat entre un pays hôte et des investisseurs en Afrique de l’Ouest.
Depuis lors, les activités de Barrick ont versé environ 2,7 milliards de dollars (près de 1,6 milliard de francs CFA) en taxes, redevances et dividendes à l’État. Ses mines représentent actuellement plus de 40% de la production totale d’or du pays.
Toutes les mines de Barrick ( au Mali) sont gérées par des équipes maliennes.
Barrick contribue également à l’économie en soutenant les entreprises locales, pour lesquelles elle a versé environ 190 millions de dollars (près de 112 milliards de FCFA)
De même, elle continue d’investir dans la communauté et tous les villages autour de ses mines qui disposent désormais d’écoles, de cliniques de soins de santé primaires et d’un accès à l’eau potable.
À Morila, qui est sur le point de fermer ses portes, le groupe a considérablement investi dans un Agripole, qui fournira une micro-économie durable aux villages autour de la mine. À Loulo, un collège d’agriculture a été créé. Cette année, 40 diplômés en agriculture ont été déployés dans dix fermes.
Source: intellivoire