Après la validation des termes de référence du dialogue inter-Maliens initié par le président de la Transition, le comité de pilotage entame à partir de ce 2 avril une série de rencontres avec les forces vives de la nation et des institutions de la république.

Dénonçant l’Accord issu du processus d’Alger, les autorités de la transition ont décidé d’expérimenter le dialogue direct entre Maliens sans influence extérieure justifiant que le document a montré ses limites de parvenir à la paix, après plus de 8 ans de mise en œuvre.

Placé sous l’autorité du président de la transition, un comité chargé d’organiser les préalables à ces discussions a été créé avec à sa tête l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi MAIGA.

Ce comité constitué de plus de 140 membres a d’ailleurs validé, il y a quelques semaines, les termes de référence du dialogue inter-Maliens dont le rapport a été remis au président Assimi.

Après cette étape, ledit comité entame ce 2 avril une série de rencontres avec les forces vives de la nation autour de cette initiative saluée par une frange importante de la population. L’objectif est de permettre aux Maliens de s’approprier de la démarche, mais aussi de requérir leurs attentes.

Ainsi, aujourd’hui, selon le programme établi à cet effet, le comité rencontre les autorités et légitimités traditionnelles, les confessions religieuses, des organisations de jeunes, de femme et de la société civile.

En outre, le comité devrait être reçu par les institutions de la république notamment le conseil économique, social, environnemental et économique, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, le Conseil national de transition (CNT).

Cette rencontre est élargie également aux partis politiques, aux organisations socioprofessionnelles et aux syndicats.

Ce même exercice est prévu au niveau local, dans les régions, dans le district ainsi que des ambassades de notre pays.

PAR SIKOU BAH