Dans le cadre de la protection des consommateurs, de la lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et la concurrence déloyale, la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), a organisé un atelier de renforcement des capacités des cadres responsables de sa structure. C’était le mardi dernier dans les locaux de la DGCC en présence de M. Boucadary Doumbia , DG de ladite structure
Cet atelier financé par l’Unité de mise en œuvre du cadre intégré pour le commerce (UMOCI), vise à renforcer les capacités des enquêteurs économiques et à harmoniser leurs interventions en matières de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale.
Dans son intervention, le directeur général de la DGCC a signalé que, la protection de la consommation contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale figurent au-delà des attributions spécifiques de la direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence. Selon lui, «à titre de rappel, les structures de contrôle économique de la DGCC de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cents procès-verbaux de constat d’infractions économiques assortis d’amendes transparentes.
Doumbia a aussi déclaré dans son adresse aux participants qu’un meilleur accomplissement de cette mission contribue à assainir et à réguler le marché, à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques, à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur.
Il a rappelé que cette mission est très sensible, qui aboutit le plus souvent à une sanction pécuniaire ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce. Pour cela, il invite ses agents à fournir plus d’efforts pour la maitrise des procédures et des textes qui encadrent cette attribution car il prévient aussi que tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.
Selon le directeur de la DGCC, la présente session de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du code d’éthique du gouvernement dont l’exécution participe à l’atteinte des objectifs d’une des composantes du projet présidentiel à savoir la lutte contre la corruption. A ce titre, il a invité les agents assermentés du contrôle économique à considérer non pas comme des proies dans cette lutte mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption.
Pour terminer, il a exhorté ses agents à plus de rigueur et de vigilance dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique et de lutte contre la fraude afin d’éviter à notre service l’image d’une administration corrompue face à des tentatives malveillantes d’où qu’elles viennent.
Fatogoma Coulibaly
L’Agora