Comment comprendre qu’un conseiller technique chevronné, Cheick Mohamed dit Mamoutou Thiam du ministère de la Santé et du développement social soit malade, abandonné sur son lit d’hôpital, sevré d’appui financier qu’il a sollicité depuis le mois de janvier ? Alors qu’un chapitre budgétaire est affecté à ces cas d’évacuation sanitaire et d’assistance à personne en détresse ?
Cheick Mohamed Thiam est conseiller technique au ministère de la Santé et du développement social depuis plusieurs années. Gravement malade depuis plusieurs mois, il a pu se rendre en France, depuis le mois d’octobre 2021, avec ses propres moyens pour se soigner, après avoir bénéficié d’un congé.
Mais, après moult consultations médicales préparant au traitement de la pathologie, ce fonctionnaire du développement social se trouve financièrement épuisé. Alors que le médecin, Dr Contant Martine, assure par correspondance du 10 janvier 2022 que le patient doit « poursuivre avec les explorations médicales complémentaires, ainsi que des traitements spécifiques adaptées à ses problèmes médicaux et ce pour une durée indéterminée ». Cette nouvelle donne imprévue pour le conseiller technique le contraint à prolonger ce séjour médical en France. Ce qui le contraint, lui qui est désormais sans un sou, à solliciter, depuis le mois de janvier, « un appui financier » à son ministère.
C’est ainsi qu’il a adressé, par voie hiérarchique, une correspondance, le 31 janvier 2022, à madame la ministre de la Santé et du développement social. «Je viens auprès de vous par la présente vous demande une aide financière qui permettrait de faire face à une difficulté financière à laquelle je suis confrontée…pour faire face au traitement ». C’est donc un véritable SOS, un cri détresse que ce conseiller technique précédemment chargé de l’action humanitaire a lancé à son département. Un appel au secours resté sans réponse depuis trois mois. Alors que la ministre Diéminatou Sangaré est réputée « grande dame de cœur » !
Contacté, le chargé de communication, Daouda Zoumana Traoré, a expliqué que le temps de réaction du département peut souvent prendre du temps par rapport à ces genres de sollicitations. Avant de promettre nous revenir pour d’amples détails…
Nous y reviendrons. Bruno D S
Source : Mali Horizon