Dans la nuit du 22 au 23 juin 2019 vers 03 heures, les éléments de la Brigade de Recherche de la police du 6ème Arrondissement en patrouille de routine comme à leurs habitudes, ont croisé quatre (04) individus sur deux (02) motos Djakarta au quartier Boulkassoumbougou. Soupçonnant un coup fourré, le chef de l’unité de patrouille a voulu arrêter les deux motocyclistes lesquels, en réaction, prennent la clé des champs. Une course poursuite s’en est suivie.
Dans leur tentative de se sauver, les suspects ont commis plusieurs infractions routières : non-respect de la priorité et des panneaux de signalisations en l’occurrence. Mais ayant constaté que leurs poursuivants n’avaient nullement l’intention de lâcher prise, l’un d’eux abandonna la moto près d’un garage-automobile au quartier Djélibougou et tenta de s’échapper à pied. Mais nos liniers furent plus rapides. Il a pu être appréhendé et conduit au Commissariat du 6ème arrondissement. L’on apprendra ici qu’il répond au nom de Joël DIARRA.
Pendant ce temps, son second, Souleymane DABO, croyant qu’il avait définitivement échappé, emprunta un Taxi et ordonna au taximan de rouler plus vite. Refus catégorique du chauffeur, qui du coup, venait d’apercevoir un signalement de phare l’invitant à s’arrêter. Ce qu’il fit. C’était la patrouille de police en question. Ainsi, fut arrêté le deuxième suspect.
Dans leur fuite, ils ont abandonné leur PA et un chargeur garni de six munitions de marque russe, qui furent retrouvées dans leur sillage.
Interrogés au commissariat, les susnommés ont avoué être des brigands à la recherche d’éventuelles proies. Le nommé Souleymane Dabo affirme que l’arme et sa munition sont la propriété de leur chef se trouvant en prison. D’ajouter qu’il a reçu l’arme et le chargeur des mains d’Abdoulaye Coulibaly, frère cadet de leur chef.
Sur la base d’autres informations fournies par les deux suspects, une équipe de la brigade de recherche s’est lancée aux trousses d’un complice nommé Abdoulaye Coulibaly qui fut à son tour appréhendé.
Ce dernier déclare que la garde de l’arme et du chargeur en question est assurée par leur grand-mère dénommée Ami SACKO qui fut également interpellée à Babouyabbou.
Il ressort des interrogatoires, que Conformément à un programme préalablement établi et adopté depuis la Cellule «11-10 » de la MACA, ils avaient pour mission de cambrioler un commerçant et de braquer des motocyclistes. Ainsi avait ordonné le redoutable Mohamed TRAORE dit TIANA depuis sa cellule de détention.
En clair, quand bien même incarcéré, Tiana dirigeait avec une main de maître les opérations à l’extérieur de la prison.
Comme quoi, les quatre murs d’une cellule de prison ne parviennent désormais plus à arrêter les malfrats et…, pendant qu’on y est, que veut dire le chiffre «11-10» indiquant la cellule du redoutable Tiana ? Eh bien, c’est le Salon N° 11 et la Chambre n° 10. Comme pour dire que le suspect est logé dans un véritable appartement dans la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako !
Bravo en tout cas, au Commissaire Divisionnaire TAPA DIALLO et à son équipe. Cet homme n’a plus rien à prouver.
Bamanan den
Source: KOJUGU