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Des soldats condamnés à mort en Gambie: Amnesty international s’inquiète et demande la non exécution des peines

Un tribunal militaire a condamné le lundi 30 mars dernier, trois soldats à mort et trois autres à la réclusion à perpétuité à l’issue d’un procès secret, a déploré l’Amnesty international dans un communiqué de presse, le 1er avril.

Yahya Jammeh president gambien conference

«Les condamnations à la peine capitale prononcées contre des soldats accusés d’avoir participé à la tentative de coup d’État de décembre dernier en Gambie sont une atteinte cruelle au droit à la vie et au droit à un procès équitable», rappelle le communiqué.
Le procès s’est déroulé en toute discrétion. Les médias et les observateurs indépendants se sont vus interdits d’y assister. Lesdits soldats ont été accusés  de trahison, de conspiration, de mutinerie et  d’aide à l’ennemi. Trois ont été condamnés à mort et trois autres à la prison à vie par un tribunal militaire.

Selon Amnesty international, la Gambie est l’un des rares pays de l’Afrique de l’Ouest qui pratique fréquemment la peine de mort. Les dernières exécutions en Gambie remontent à 2012, lorsque neuf prisonniers (huit hommes et une femme) ont été fusillés par un peloton d’exécution. En janvier, au moins 30 de personnes proches du président gambien, accusées d’avoir pris part à la tentative de coup d’État ont été incarcérées sans inculpation, et privées de la possibilité de s’entretenir avec des avocats et avec leur famille. En novembre 2014, des représentants des Nations unies enquêtant sur des allégations de torture ont été empêchés de se rendre dans la principale prison du pays.

«Le système gambien de justice présente de graves déficiences et l’équité de ce procès nous inspire des doutes étant donné qu’il s’est tenu en secret…De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest abandonnent la peine de mort et il est décevant que la Gambie ne suive pas cette tendance», a déclaré Stephen Cockburn, directeur adjoint du programme Afrique centrale et Afrique de l’Ouest d’Amnesty International.

Rappelons qu’en septembre 2012, le président Yayha Jammeh avait annoncé l’instauration d’un moratoire «conditionnel» sur les exécutions, qui serait «automatiquement levé» si le taux de criminalité augmentait.

C’est dire combien l’abolition du supplice suprême n’est pas pour demain en Gambie. Le respect des droits de l’homme sont loin d’être une réalité dans ce pays.

 

Aboubacar Berthé

Source: Autre presse

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