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Des sanctions de la CEDEAO ont ciblé sur 149 personnes de la Transition

Les sanctions de la CEDEAO sur le Mali concernent les autorités ciblées de la transition et certaines personnes pouvant empêcher le bon déroulement de processus politique.

 

Le 7 novembre 2021, lors de la session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité, des chefs d’état et de gouvernement de la CEDEAO,  des décisions ont été prises “en l’absence du progrès dans la préparation des élections, notamment du calendrier détaillé des activités électorales”, la situation sécuritaire instable entre autres. Il s’agit d’une interdiction de voyager et un gel des avoirs financiers qui s’appliquent aux autorités de transition, à certaines institutions de la transition ainsi qu’aux membres de leurs familles. Des sanctions qui ont pris effet dès la date de signature. Au total 149 personnes ont été identifiées dont 121 du Conseil national de la Transition et 28 membres du gouvernement.

Après ces réactions de la CEDEAO, les autorités de transition ont dit regretter ces décisions prises par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).  La tenue ou pas d’élections générales le 27 février 2022 au Mali  n’est toujours pas actée. Le gouvernement de transition estime que les conditions ne sont pas encore réunies, l’aspect sécuritaire est évoqué en trame de fond. C’est aussi une des causes qui avait conduit au coup d’état. Les élections législatives de 2020 ont finalement eu lieu après plusieurs reports pour renouveler les 147 membres de l’Assemblée nationale. Des élections qui se sont déroulées avec des disparités. Des populations de certaines localités n’avaient pas pu exercer leur droit de vote à cause de l’insécurité qui les empêchait de se rendre dans des bureaux de vote. Par ailleurs il y a eu des localités qui n’avaient pas de bureau de vote toujours à cause de l’insécurité qui rendait l’accès difficile. Suite à cela revendications et des manifestations pointaient du doigt des législatives qui ont manqué d’équité, créant un malaise, suivi par plusieurs manifestations sociales qui ont conduit à la chute de l’ancien président IBK.  Pour conjuguer au présent, cette excuse semble ne pas être suffisante pour la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Source : Journal du Mali

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