Selon le ministre de l’éducation, son département a reçu du gouvernement un montant de 600 millions de nos francs. Un montant qui permettre d’exécuter des travaux pour, entre autres libérer les écoles occupées et réparer des dégâts subis dans certaines écoles à cause des inondations.
Aux dires du ministre Amadou Sy Savané, il s’agit surtout de remettre en état des classes et des latrines. En collaboration avec les académies qui vont établir leurs besoins, des actions seront menées pour que tout soit fin prêt avant le rendez-vous du 04 novembre.
Il précise également que des directives ont été données aux gouverneurs, qui président les comités de crise en régions, pour faire libérer les écoles occupées.
Le chef du gouvernement, a par la suite demandé aux membres du comité de faire en sorte que les actions qui seront menées servent d’expérience dans l’avenir, vue les effets du dérèglement climatique. Choguel Kokala Maïga a aussi demandé à l’ensemble des maliens de faire de la situation des enfants leur préoccupation.
Une décision saluée par des parents d’élèves
La fédération nationale des associations des parents d’élèves se dit « rassurée » par cette annonce du gouvernement de maintenir la réouverture des écoles à la date du 04 Novembre 2024. Pour Abel Touré secrétaire administratif de la fédération nationale des associations des parents d’élèves du Mali, l’école doit nécessairement rouvrir ses portes. Pour lui, « un un choix s’impose ou alors l’école s’écroule ». Il prévient cependant qu’il « est grand temps que le gouvernement s’assume et prenne des décisions courageuses pour que nos écoles ne soient pas perçues comme des refuges en cas de sinistre ou de catastrophe naturelle ».
Le secrétaire administratif de la fédération nationale des associations des parents d’élèves du Mali rajoute que « si l’école ne s’ouvre pas le 4 novembre, le pays risque d’accuser du retard par rapport à l’exécution du programme scolaire ».
Des doutes sur une rentrée solaire effective
Le syndicat des enseignants signataires du 15 octobre 2016 se dit sceptique quant à l’effectivité de cette décision. Moulaye Konimba Coulibaly membre du syndicat exprime son inquiiètude par rapport à « certains villages dans lesquels les enfants sont obligésde traverser des marigots pour aller à l’école ». Pour lui avec « la montée des eaux, le risque est très grand ». En revanche, ce membre du syndicat des enseignants signataires du 15 octobre 2016 prévient qu’un autre report « va avoir également des conséquences sur le temps d’apprentissageet sur tous les programmes ».
Studio Tamani