À ce jour, une dizaine de cas ont été enregistrés à différents endroits dans la capitale Bamako. Certains ont été agressés par des forces de l’ordre, d’autres violentés par des manifestants qui ont emporté leurs matériels de travail.
Il s’agit d’une manière générale des journalistes de la presse privée.
À cet effet, les Faitières de la presse :
– condamnent ces actes qui constituent des entraves graves à la liberté de la presse et contre les journalistes dans l’exercice de leur profession.
– attirent l’attention du gouvernement sur le nom respect, de sa part, de la ligne directrice de la commission tripartite (la protection des journalistes par les forces de l’ordre lors des manifestations)
– exigent réparation pour les préjudices commis sur les journalistes victimes.
– appellent les confrères à l’observance stricte des règles qui encadrent la profession.
– interpellent le gouvernement sur ces actes répréhensibles commis contre les journalistes.
En ce moment difficile pour le pays, les faîtières exhortent les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’assurer la protection des journalistes partout où ils se trouvent.
Bamako, le 13 juillet 2020
La maison de la Presse
L’URTEL
L’ASSEP
Le Groupement Patronal de la Presse
Appel Mali
Le MPV-Mali
Source: Journal le Pays-Mali