Dix civils ont trouvé la mort entre les 23 et 24 février à la frontière entre le Mali et le Niger, une zone régulièrement en proie à l’insécurité. Selon la communauté Idaksahak dont seraient issus les victimes, ces exécutions se sont déroulées sur deux jours.
Le premier groupe a, semble-t-il, été tué alors qu’il se rendait à la foire de Banibangou (région deMénaka) et les animaux emportés par les assaillants. Et le second groupe a trouvé la mort non loin du village d’Inekar (Niger).
La communauté Idaksahak qui a dénoncé cette exécution » lâche et barbare » a demandé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur ces atrocités.
Ce n’est pas la première fois que cette communauté est prise pour cible. Rappelons que courant avril 2018 la zone, située entre l’ouest de la localité de Tinabaw (20km de Ménaka) et celle de Tabangout-Tissalatatene (près de 50km de Ménaka), a été le théâtre d’une incursion meurtrière d’hommes armés. Au cours de laquelle 42 civils de la communauté Idaksahak avaient été froidement exécutés dans leur campement.
Le Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) avait, après ce massacre, appelé la MINUSMA et le gouvernement malien à ouvrir une enquête pour traquer les auteurs de ces tueries.
Abdoulaye DIARRA
Source : l’Indépendant