Quelque huit personnes ont péri, mercredi 9 septembre, à Ogoboro, suite à une incursion armée. Des dégâts matériels importants sont à déplorer.
Après une période d’accalmie, certainement due, en partie, aux récentes opérations militaires, dans la région de Mopti, des individus armés non identifiés se font à nouveau signaler dans le cercle de Bankass. La localité d’Ogoboro, dans la commune de Tori, a été, selon des sources locales, la cible d’une attaque conduite, mercredi matin, par plusieurs individus armés.
Les assaillants en motos avaient d’abord été aperçus du côté de Koulongo (une localité martyre des attaques djihadistes dans la région) avant de rebrousser rapidement chemin en raison de la présence d’un groupe de chasseurs. Ils se sont finalement, repliés vers Baye, où ils semblent disposer de repaires dans cette immense forêt, également située non loin de la frontière avec le Burkina Faso.
C’est après ce repli, nous précise une source locale, que les assaillants ont lancé l’assaut contre le village d’Ogoboro, tuant à bout portant des civils. Des habitations et des greniers ont été mis à sac avant d’être brûlés. L’armée, qui ne serait pas loin de la zone, lors de ce forfait des assaillants, n’a pas pu se déployer malgré les alertes données par la population locale. A croire certaines sources, alors qu’Ogoboro était sous les tirs, une autre attaque visait les positions de l’armée. L’aviation a dû intervenir pour dissuader les groupes terroristes.
A DIARRA
Source : l’Indépendant