Le président IBK a effectué récemment une visite privée en France. La presse a rapporté que le président malien a profité de son séjour parisien pour rencontrer son homologue français et lui exprimer ses préoccupations, pour ne pas dire taper du poing sur la table au sujet de l’enlisement de la crise malienne.
Mais au-delà, certaines mauvaises langues insinuent que le président malien aurait plutôt répondu à une convocation de la justice française se rapportant à ‘’l’affaire Tomi’’ que l’on pensait close, ou presque en ce qui concerne du moins le président IBK.
Pour rappel, Mediapart avait rapporté des conversations qu’auraient eues les deux hommes et au cours desquelles il aurait été question notamment d’achat de l’avion présidentiel malien, d’achats d’habits de luxe, de médicaments à prendre, etc. Les détracteurs du président malien lui reprochent notamment dans cette affaire d’avoir juré ne pas reconnaître le Corse dans un premier temps avant de se rétracter peu de temps après et le qualifier de « mon frère ».
L’actuel Secrétaire Général de la présidence, Soumeylou Boubèye Maïga, en visite en France après sa disgrâce d’après débâcle de Kidal, avait été entendu par la justice de l’Hexagone au sujet de la même affaire. Certaines personnes pensent que le président IBK aurait ensuite évité la destination France en raison de ses soucis avec la justice de ce pays au profit de la Turquie pour se faire soigner.
Les choses s’étaient apparemment calmées par la suite comme semblent le prouver les nombreux déplacements qu’IBK a depuis effectués en France. Aussi, même s’il s’avérait exact que son dernier déplacement avait un lien avec ‘’l’affaire Tomi’’, le silence des autorités et de la presse françaises montre à suffisance que la lune de miel se poursuit entre Hollande et IBK. Mais pour combien de temps encore ? Là est la question, vu l’enlisement dans le sable mouvant de Kidal.
La Rédaction
Source: Le Point