Selon ce sondage, réalisé en mars dernier, IBK et Soumaïla Cissé sont au coude à coude au premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet prochain. Avec un léger avantage pour le président sortant.
A en croire l’institut français IPSOS, spécialisé dans les sondages d’opinion, IBK est crédité de 24,7 % des voix, contre 23,5 % pour Soumaïla Cissé, candidat de la Coalition pour l’Alternance et le Changement.
Vient en troisième position Dr Cheick Modibo Diarra, candidat du parti RPDM, avec 15,9 %.
A, environ une semaine de la date fatidique, note IPSOS, les « deux challengers se tiennent dans un mouchoir de poche ».
Publié, il y a deux semaines, par Sidiki Guindo, ingénieur statisticien et économiste, un autre sondage évalue les intentions de vote en faveur d’IBK entre 28,29 et 38,26 % ; celles
de Soumaïla Cissé entre 16,07 et 24,14%. Quant à Dr Cheick Modibo Diarra, son score serait compris entre 15,91 et 27,06%.
L’institut français de sondage exclut, du coup, une victoire de l’un comme de l’autre candidat au premier tour.
Mais au second tour, indique IPSOS, chacun des deux candidats a ses chances de l’emporter.
Le candidat de l’URD (Union pour la République et la Démocratie) pourrait, au second tour, « cristalliser les déçus de l’ère IBK, même si ce n’est pas, forcement, un vote d’adhésion » ; tandis qu’IBK, lui, pourrait s’allier le vote du monde rural.
« Plus de 50% des électeurs vivent en milieu rural. Et cet électorat est sensible aux sirènes de l’argent. IBK et Boubeye Maïga, qui a dirigé les renseignements, connaissent très bien la carte électorale et disposent de moyens conséquents pour faire voter, massivement, dans les campagnes », explique un ambassadeur connaissant bien le pays.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé