Espaces d’expression de la liberté de presse, les réseaux sociaux deviennent de plus en plus une menace pour la démocratie et la vie privée. Au Mali, le phénomène prend de l’ampleur et devient très inquiétant.
Dans un entretien qu’il nous a accordé, le 1er secrétaire aux questions juridiques du Bureau national des jeunes du parti au pouvoir, Daha Keita met en garde contre la menace que font peser les réseaux sur la démocratie au Mali. Dans cet entretien sur la question, le ton est vite devenu très menaçant : « Nous n’accepterons plus que nos personnalités soient vilipendés sur les réseaux sociaux », a lancé M. Kéita avant de mettre en garde : « Tous ceux qui essayeront encore de souiller la réputation de nos cadres sur les réseaux sociaux, seront identifiés ».
Si cette menace est aussi condamnable que les dérives sur les réseaux sociaux, il faut reconnaitre que le secteur manque cruellement de contrôle. Les réseaux sociaux au Mali, explique notre interlocuteur, censés être des canaux de libres expressions pour la bonne marche de la démocratie malienne, sont devenus une menace pour elle.
Pour pallier à ces dérives morales et verbales, Daha Kéita voit une solution à savoir le retour à nos valeurs sociétales.
Autres sujet évoqué, le vrai faux enregistrement audio de l’honorable Mamadou Diarrassouba, relatant les propos d’une réunion «secrète» de réconciliation entre le président IBK et le secrétaire général RPM qui a fait le tour des réseaux sociaux la semaine dernière avant d’atterrir dans les colonnes de certains journaux. Pour lui, ses propos ont été sortis de leur contexte, dans le seul but d’empêcher le pays d’avancer.
« Au Mali, on aime tellement jeter du discrédit sur les autres qu’on oublie de porter le gang. Malheureusement, nos compatriotes qui ne s’y connaissent pas dans les procédures administratives et financières, se laissent toujours prendre dans ce genre de folklore », a-t-il conclu.
La rédaction