Cet examen intervient cette année alors que l’insécurité sévit dans certaines localités du pays. Les autorités rassurent que toutes les mesures sont prises pour permettre le bon déroulement du DEF, notamment dans les zones en proie à l’insécurité.
« Cette décision interdit d’abord aux surveillants et aux candidats d’avoir accès au centre avec leur téléphone portable ou tout autre gadget qui puisse porter atteinte à la crédibilité des examens », explique M. Kéita, directeur du centre des examens et concours « Tout enseignant ou tout surveillant qui serait pris dans une situation pareille se verrait priver des examens pour les trois prochaines années sous réserve d’autres sanctions qui pourront lui être infligées. Pareil pour les élèves, c’est pareil », explique-t-il.
Des centres délocalisés faute de sécurité
Pour ce qui concerne les zones en proie à l’insécurité, les académies sont chargées de prendre des mesures pour délocaliser les centres dans des lieux sûrs. Dans la région de Mopti où 159 écoles sont fermées, le directeur de l’académie se veut rassurant. Daouda Doumbia. « Il y a des centres qui se trouvent dans des zones en difficulté. Pour permettre à ces enfants de composer dans de bonnes conditions, il y a des centres délocalisés, surtout à Djenné. Ces candidats vont quitter leur localité pour faire le DEF à Djenné ville », explique M.Doumbia qui ajoute que « le centre délocalisé de Kona va composer à Sévaré »
Cette année, ils sont plus de 349 mille candidats à compétir. Cet effectif est réparti entre 2106 centres et 26 académies. Pour les élèves réfugiés, notamment ceux de la Mauritanie, le CNECE affirme que des mesures sont prises et que le gouvernement prend en charge toutes les dépenses liées à l’organisation de l’Examen.
Studio Tamani