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DECOUVERTE D’UN CHARNIER A GOSSI : L’armée française a-t-elle tué des civils ?

Après le départ des soldats de l’opération Barkhane, basée à Gossi (un cercle de la Région de Gao), un charnier a été découvert près du camp, initialement occupé par les forces françaises. Quand est-ce que l’armée française arrêtera de tuer impunément des innocents civils au Mali ?

Cette question vaut son pesant d’or. Puisque les bavures des forces françaises ont commencé en 2016 par l’assassinat d’un enfant âgé de 10 ans qui gardait des ânes à Aguelhok (Mali). Puis il y eût le massacre de Bounti (Mali), documenté par les Nations Unies ; l’assassinat de civils à Téra au Niger ; celui du berger et son troupeau à Boni-Andokro ce 19 avril 2022, en Côte d’Ivoire.

Echec d’une énième tentative de ternir l’image du Mali

L’état-major général des armées du Mali a pondu un communiqué informant que des «dépouilles en état de putréfaction avancée ont été découverts dans un charnier, non loin du camp anciennement occupé par la force Barkhane à Gossi vient confirmer une tendance lourde dans les violations du droit international humanitaire et met l’armée française au pied du mur dans sa prétention à respecter la vie des populations africaines, celles du Sahel en particulier. Après le départ des soldats de l’opération Barkhane basée à Gossi, un charnier a été découvert près du camp, initialement occupé par les forces françaises. Plusieurs « dépouilles en état de putréfaction avancée » y ont été découvertes, selon un communiqué de l’Etat-major général des armées en date du vendredi dernier.

Selon la hiérarchie militaire, prenant très au sérieux cette découverte et malgré la phase d’installation en cours dans le camp, le ministère de la Défense et des Anciens combattants a été saisi pour l’ouverture d’une enquête en vue d’établir toute la lumière sur ledit charnier.

Aussi, l’Etat-major général des armées déplore le fait que les FAMa fassent malicieusement l’objet de communications visant à fourvoyer leur montée en puissance et à altérer leur image ainsi que celle de notre pays, le Mali. « En attendant les résultats de l’enquête qui détermineront les circonstances de ces décès tragiques, il est important de noter que l’état de putréfaction avancée des corps indique que ce charnier existait bien avant la rétrocession. Par conséquent, la responsabilité de cet acte ne saurait nullement être imputée aux FAMa », précise le communiqué.

Plutôt que de s’assumer, les gesticulations médiatiques en cours, faites d’images floues, sonnent au mieux comme un aveu de culpabilité de l’armée française, au pire comme une énième tentative de sa part de ternir l’image du Mali et de son armée dans ce cas la stratégie d’affaiblissement du Mali continue. Restons fermes et vigilants !

Bassaro

Source: Le Démocrate
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