Le Dr. Ibrahima Sangho, chef de mission de Modele Mali et expert renommé du processus électoral en Afrique, a récemment fait une déclaration d’importance cruciale concernant l’élection présidentielle au Mali. Cette élection est vitale pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays, mais elle est confrontée à plusieurs défis complexes qui nécessitent une réponse immédiate et efficace.

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Réforme de la Loi Électorale :

Bamada.net- L’une des principales préoccupations soulevées par le gouvernement est la non-conformité de la loi électorale avec la Constitution malienne. La session d’octobre du Conseil national de Transition (CNT) devrait être le moment propice pour réviser cette loi, en particulier en ce qui concerne les dispositions liées à l’élection présidentielle. Une des réformes cruciales en discussion est la modification du calendrier du second tour de l’élection présidentielle, qui passerait désormais à trois semaines après la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Ces réformes sont essentielles pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

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Problèmes du Fichier Électoral :

L’un des défis majeurs auxquels le Mali est confronté est le problème persistant lié au fichier électoral. Malgré des tentatives antérieures pour corriger le Recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec), les mêmes anomalies subsistent, compromettant la fiabilité des listes électorales. La tenue du référendum en juin dernier a pu contourner ce problème en utilisant les données du fichier électoral du fichier d’état civil existant. Toutefois, il est impératif de résoudre cette question avant l’élection présidentielle de février 2024. La proposition de créer un nouveau Ravec en collaboration avec une société spécialisée est une solution prometteuse qui mérite d’être examinée attentivement.

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Commission Électorale et Gestion du Processus :

Un autre point important à considérer est le fonctionnement des commissions administratives chargées de la révision des listes électorales au Mali. Actuellement, elles sont composées uniquement de représentants de l’État et des partis politiques, suscitant des critiques récurrentes au fil des années. L’efficacité de ces commissions doit être améliorée pour garantir une mise à jour adéquate du fichier électoral.

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Le Rôle de l’Agence pour l’Information et la Gestion Électorale (Aige) :

La déclaration du Dr. Ibrahima Sangho met également en avant l’importance du rôle de l’Agence pour l’Information et la Gestion Électorale (Aige). Cette agence est responsable de l’organisation des élections et doit jouer un rôle central en rassemblant les partis politiques, la société civile, les partenaires et le gouvernement. Une collaboration étroite avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation est nécessaire pour assurer le bon déroulement du processus électoral.

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L’élection présidentielle au Mali est cruciale pour rétablir la stabilité et l’ordre constitutionnel. Cependant, elle est confrontée à des défis significatifs, notamment la réforme de la loi électorale, les problèmes du fichier électoral et le rôle essentiel de l’Agence pour l’Information et la Gestion Électorale. Il est impératif que les autorités maliennes, en collaboration avec des experts comme le Dr. Sangho, s’attaquent à ces problèmes de manière efficace pour garantir un processus électoral transparent, équitable et crédible en février 2024.

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Sogolo Mussa

 

Source: Bamada.net