Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Déclaration commune des partis Cnas-Faso Here Fare-an Ka Wuli / Pids

Les partis politiques CNAS-FASO HERE / FARE-AN KA WULI / PIDS, dans le cadre de leurs concertations périodiques ont procédé le samedi 01 novembre 2014 à Bamako, à une analyse approfondie de la situation politique au BURKINA.

Modibo-Sidibe-Abidjan-fare

Saluent le peuple BURKINABE pour son courage et sa détermination à la quête pour la Liberté et la Démocratie, suivent avec grand intérêt l’évolution des évènements tout en demandant que les forces vives restent souder et parachèvent l’œuvre entamée dans l’intérêt du peuple BURKINABE, en mettant en œuvre une transition consensuelle courte et apaisée.

Les militants des Partis CNAS, FARE et PIDS s’inclinent pieusement devant la mémoire des héros tombés sur les champs d’honneur pour la Démocratie et la Liberté et souhaitent un prompt rétablissement pour les blessés.

Il faut noter que les évènements survenus au BURKINA FASO qui pourraient se répéter dans d’autres pays Africain sont la conséquence de la volonté de certains chefs d’états à vouloir s’accrocher au pouvoir en cherchant à modifier la loi fondamentale de leur pays au mépris de la volonté du peuple et de la bonne gouvernance.

De tout ce qui précède, les trois partis ont décidé de :

Condamner avec la dernière rigueur toute modification de constitution visant à maintenir un Président au pouvoir et cela partout en Afrique,

Rejeter tous les arguments fallacieux avancés par les Présidents sortants et leurs partisans pour se maintenir au pouvoir,

Lancer un appel à toutes les forces démocratiques africaines et aux amis de l’Afrique, à s’unir pour barrer la route à tout Président qui met en péril la stabilité et le développement du continent,

Inviter la CEDEAO, l’Union Africaine avec l’appui des Nations Unies à faire appliquer la Charte Africaine pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance,

Demander aux sociétés civiles des pays concernés à se mobiliser pour utiliser tous les moyens légaux pour soutenir l’instauration de la vraie démocratie, partout en Afrique.

Condamner une conception de l’appareil d’état comme moyen d’accès au pouvoir, aux privilèges et richesses pour soi-même et pour les membres de sa famille et de son clan.

Le BURKINA FASO vient de nous rappeler une fois de plus, l’exigence d’Institutions fortes et d’une bonne gouvernance afin d’éviter des situations malheureuses pour nos pays.

La souveraineté est et revient inéluctablement au peuple même si des élections semblent transparentes avec des taux dignes des dictatures.

 

Fait à Bamako, le 01 novembre 2014.

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance