‘’L’homme a ses ambitions, mais personne ne sait de quoi demain sera fait’’. Cette assertion colle aux derniers parcours de feu Soumaïla Cissé libéré récemment des mains des djihadistes, mais brusquement décédé à la suite de la Covid-19. Ce qui est sûr et certain, il a été accompagné dans sa dernière demeure avec les honneurs à la hauteur de son rang, sous la présidence du Premier ministre, chef du Gouvernement, M. Moctar Ouane.
Le désormais ancien chef de file de l’opposition malienne nous a quittés le vendredi 25 décembre 2020 suite à l’épidémie de la maladie à Coronavirus. Faut-il le rappeler, Soumaïla Cissé a été enlevé le mercredi 25 Mars 2020, dans la zone de Niafunké, dans le cadre de la campagne des élections législatives. Il a été libéré le mois d’octobre dernier suite à l’implication des plus hautes autorités de notre pays. Le désormais ancien chef de file de l’opposition malienne est décédé le 25 décembre 2020 suite à la Covid-19 et enterré le vendredi 1er janvier 2021.
Ce vendredi 1er janvier 2021 au Palais de la Culture, l’homme qui a été trois fois candidat malheureux aux élections présidentielles de notre pays a eu tous les honneurs des autorités, des proches, des amis, des frères, des membres de sa famille, des compagnons de lutte avant d’être inhumé au cimetière de Sogoniko en Commune VI du District de Bamako. Après la cérémonie funèbre, les uns et les autres se sont dirigés vers des mosquées du quartier. Ce qui a débouché sur la traditionnelle prière mortuaire sur la dépouille de Soumaïla Cissé.
Le fils aîné du défunt, M. Bocar Cissé a fait savoir que Soumaïla Cissé est un homme exceptionnel, un homme de Dieu. « Que la terre te soit légère ! », a-t-il dit.
Selon lui, ils n’avaient pas pensé que leur père allait les quitter deux mois après sa libération. M. Cissé a précisé que leur papa a aimé le Mali, les Maliens. Il pense que les Maliens aussi l’ont aimé. « En témoin l’élan de solidarité dont nous avons bénéficié lors de son enlèvement en mars 2020 », a-t-il mentionné.
« Nous sommes frappés par le chagrin, car perdre un père, un mari, un grand père, un frère, un oncle est triste et pénible. Seul Dieu peut mesurer la lourdeur et la profondeur. En ce jour de deuil, nous rendons grâce à Allah, car nous pouvons dire haut et fort que nous sommes fiers de notre papa, fiers au regard des valeurs qu’il nous a cultivé », a ajouté Bocar Cissé qui a noté qu’il leur a enseigné que « l’exemple est et demeure un meilleur moyen de convaincre autrui. »
Selon lui, Soumaïla Cissé a toujours été un exemple de rigueur et de probité. Il a précisé qu’ils se souviennent d’un père aimant qui n’a manqué aucun évènement important de notre pays malgré son agenda très chargé. Bocar Cissé pense que leur père a été un papa exemplaire.
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON