La bataille juridique autour de l’élection présidentielle camerounaise, qui s’est tenue le 7 octobre, a commencé mardi.
Le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur 18 pétitions qui exigent l’annulation totale ou partielle de l’élection.
Au moins 100 membres des forces de sécurité ont encerclé le siège du Conseil. À l’intérieur du bâtiment, les 11 membres du Conseil constitutionnel, ainsi que certains candidats qui s’estiment lésés, leurs avocats et des partisans de divers partis politiques, ont pris place dans la salle d’audience.
Joshua Osih du Front social-démocrate et Cabral Libii du parti Univers sont parmi les pétitionnaires. Ils indiquent que les élections ont été marquées par des fraudes et qu’elles devraient être complètement annulées.
Même Maurice Kamto, qui s’était proclamé vainqueur de l’élection, était au tribunal pour demander l’annulation du vote dans sept des dix régions administratives du Cameroun. Il dénonce beaucoup d’irrégularités.
Le Conseil constitutionnel dispose d’un délai maximal de six jours pour statuer sur les pétitions, tout en examinant les résultats définitifs de l’élection qui lui ont été communiqués par la commission électorale lundi. Elle doit déclarer le résultat au plus tard le 22 octobre.
BBC Afrique