Après l’élection du président de l’institution, nos illustres députés fraichement élus à l’assemblée nationale étaient convié ce jour 28 janvier 2014 pour l’adoption du règlement intérieur de l’institution.
Cette séance plénière a donné lieu à des débats de procédures au détriment des débats de fond. Notamment la question relative à l’augmentation de la taille du groupe parlementaire qui passe à dix 10 députés contre 5 dans le précédemment rapport. Par exemple, on a constaté qu’après l’examen en plénière de tous les articles du règlement, des groupes parlementaires de l’opposition avec à leur tête l’honorable Soumaïla Cissé, de l’Urd, ont demandé l’ouverture de débat sur le texte.
Aussitôt, Abdrahamane Niang, l’élu de Ténenkou (Rpm) rejette la proposition de Cissé. Il estime, à son tour, qu’un tel débat après l’examen méticuleux des différents articles du règlement intérieur en plénière ne mène à rien. Très vite, la salle Modibo Keïta s’est divisé entre partisans et opposants de l’ouverture de ce débat pendant plus d’une heure d’horloge. Et le tout sous le regard médusé du nouveau maître du perchoir visiblement incapable d’assurer la police des débats. Le tout couronné du déambulement de certains élus dans les couloirs de l’hémicycle, très peu intéressés par les débats en cours. En fin de compte le débat fut ouvert.
Un débat qui a laissé les observateurs du jour sur leur faim. L’essentiel des interventions ayant tourné autour des remerciements à l’endroit des membres de la commission ad-hoc. Le plus étonnant, c’est que l’élu de Niafunké, lui-même qui était à l’origine de l’idée de ce débat a brillé par son absence. C’est finalement Dédéou Traoré, son colistier de Niafunké qui a pris la parole sans dire rien d’intéressant sur les questions de fonds. Après ce non débat qui a pris l’essentiel du temps de la plénière, le règlement fut finalement adopté par 124 voix pour, 2 contre et 4 abstentions…
Abdoulaye Ouattara
Source: Le Républicain