Des maliens ont débattu d’une question pertinente et qui est d’actualité à savoir li utilité et la nécessité d’une nouvelle charte pour la paix et la Réconciliation nationale en ce moment ?
Entre 2017 et 2024 le Mali a organisé quatre concertations nationales : (conférence, dialogues , assises ) , dont deux pour la seule période transitoire
Toutes ces concertations ont été sanctionnées par des résolutions fortes, notamment la conférence d’entente nationale de 2017 qui a été sanctionnée par une Charte pour la paix, l’union et la réconciliation nationale. Toutes les thématiques de cette Charte surtout celles qui fixent notre destin commun futur sont encore d’actualité et pertinentes seules, les thématiques liées à l’accord pour la paix issu du processus d’Alger sont à retirer du fait de leur caducité.
Il s’agira alors de trouver un référentiel nouveau pour le problème du nord du Mali en intégrant l’approche endogène annoncée.
Au regard des multiples défis que doit aujourd’hui affronter le Mali dont le retour à un ordre constitutionnel normal et à la Démocratie, ensuite le défi sécuritaire, la rédaction d’une nouvelle Charte pour la paix et la réconciliation ressemble à vouloir réinventer la roue et devient un pis-aller de plus. La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir qui aujourd’hui pour s’opposer à cette manœuvre ? La réponse est personne ! Car malgré la levée de l’interdiction des activités politiques et l’arrêt des dissolutions arbitraires des organisations en violation de la Constitution, les acteurs ont peur encore de se manifester. Certains pointent la passivité sinon le suivisme et la complicité de toutes les autres organisations et corporations, des syndicats, aux organisations religieuses et notamment de la presse.
En ce qui concerne la presse, ses difficultés, sa résilience, son courage d’avoir dit NON à une injonction officielle concernant cette interdiction sont à souligner. La presse dans des conditions très difficiles s’efforce de remplir son devoir : nous informer et animer des débats sur des sujets qui font l’actualité et comme toute la société elle est aussi naturellement traversée par des courants divers qui vont de l’alignement sur les positions des autorités, à l’opposition assumée et exprimée en passant par la neutralité et l’expectative.
En conclusion C’est plutôt l’espoir d’une amélioration de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire et un retour irrémédiable à l’ordre constitutionnel et à la Démocratie qui anime les uns et les autres pour qui le temps sera le meilleur allié !
Rassemblés par Youssouf Sissoko
L’Alternance