Le projet de budget de la mairie du District de Bamako pour l’exercice 2020, équilibré en recettes et en dépenses à 48.347.588.550 Fcfa, est en baisse de 18% par rapport à 2019. L’annonce a été faite samedi par le maire Adama Sangaré. C’était lors du débat public organisé à l’hôtel de ville.
Cette rencontre entre élus et populations est une exigence de la loi n°2017-051 du 2 octobre 2017 portant Code des collectivités territoriales. En son article 245, elle stipule que le budget est préparé dans un cadre participatif. Le vote du budget doit être précédé d’un débat public. Analysé sous cet angle, le débat sur le budget est un exercice de communication des élus à l’égard de la population, de la tutelle, des services techniques et des partenaires publics et privés. Il cherche à susciter la mobilisation des citoyens autour des affaires publiques locales, en vue de l’instauration de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Le but ultime étant de renforcer la confiance mutuelle, l’esprit de citoyenneté, afin de faciliter la mobilisation des ressources financières internes.
Se prononçant sur le sujet, le maire du district a magnifié l’intérêt de cette démarche participative, avant de solliciter le soutien des Bamakois. « Nous vous demandons encore de faire des efforts pour accompagner la ville de Bamako, participer à son développement, comprendre que la taxe est une obligation citoyenne », a plaidé Adama Sangaré. L’édile de Bamako a invité les uns et autres à accomplir ce devoir citoyen.
En réponse aux préoccupations soulevées par l’assistance, Adama Sangaré a assuré que le projet de reconstruction du Marché rose, dont la première pierre a été posée le 22 décembre 2017 par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, est suivi de très près. Le maire du District de Bamako a invité les associations à se comprendre entre elles afin, a-t-il soutenu, de rassurer les partenaires. Avant d’annoncer qu’en 2020 le premier centenaire de Bamako sera fêté, bien que la Cité des trois caïmans ait plus de 400 ans
Babba B.
COULIBALY
Source: L’Essor-Mali
