“Le gouvernement du Mali, mettra tout en œuvre pour que chaque ex-combattant réintégré trouve sa place dans notre société et puisse contribuer positivement à la sécurité et au développement de notre pays”, a lancé le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion sociale, le général Ismaël Wagué, le mardi dernier, lors du lancement officiel du processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et intégration (DDR-I) pour l’année 2024.
Le programme DDR-I 2024, qui a été lancé le mardi, s’inscrit, selon le ministre Ismaël Wagué, dans la continuité des engagements pris lors du Dialogue inter-malien (DIM). A ses dires, l’intégration des ex-combattants a été identifiée comme une recommandation clé.
“C’est dans cette perspective que le gouvernement du Mali a défini un plan clair et structuré, qui garantit à la fois la réintégration sociale et professionnelle de nos compatriotes issus des anciens groupes politico armés”.
Pour cette année, dira le ministre, “2000 ex-combattants, issus des groupes dits groupes républicains, seront intégrés dans les forces armées de défense en tant que soldats 2e classe. Afin de contribuer à la sécurisation du pays et à la protection de nos concitoyens. 1000 ex-combattants bénéficieront d’une prise en charge dans le cadre de la réinsertion, notamment au profit des inaptes du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) pour leur réinsertion socio-économique”.
L’objectif est de faire du DDR-I, un modèle de réussite en matière de stabilisation et de réconciliation nationale. “C’est pourquoi nous devons œuvrer ensemble, dans un esprit de dialogue et de confiance mutuelle, pour garantir le succès de ce processus”, a invité le ministre, avant de saluer l’engagement et la disponibilité des groupes concernés par cette phase du DDR-I et l’ensemble des partenaires institutionnels qui accompagnent cette dynamique.
Pour le ministre Wagué, la mise en œuvre effective de ce programme ne saurait être l’affaire du seul gouvernement du Mali. A l’en croire, c’est une initiative nationale qui exige l’adhésion et l’implication de tous.
“Le DDR-I ne se limite pas seulement à l’intégration des ex-combattants dans les Forces de défense, il s’agit aussi de créer un climat de confiance entre les différents groupes et communautés, de favoriser une réconciliation sincère et durable”, a-t-il confié, rappelant que la paix ne se décrète pas, qu’elle se construit chaque jour par des actes concrets et un engagement sincère de tous.
Koureichy Cissé