Le secteur industriel, dans tous les pays du monde, constitue un moteur essentiel en terme de création d’emplois, de production et de rendement pour les finances publiques. Au Mali, bien que le chef de l’Etat ait taillé une place importante pour le secteur industriel, la réalité est toute autre sur le terrain.
En effet, dans plusieurs de nos enquêtes au niveau de ce secteur, une situation particulière a interpellé notre rédaction. Le Mali connaît une progression notable en termes d’ouverture d’usines avec des spécificités et des nouveautés.
Dans la zone industrielle de Bamako, l’entreprise PLASTIMA SARL, une usine de fabrication de chaussures, fait face à une série de violations pathétiques des obligations légales. D’après plusieurs employés de cette boîte, notamment des femmes pour la plupart, il ressort que l’usine est menacée par des concurrents déloyaux qui falsifieraient toute leurs productions. Le comble est que ce seraient des libanais, installés en Côte d’Ivoire, qui jouent à une concurrence déloyale sur l’acquisition et la production de matières de PLASTIMA.
Une usine dont les chaussures de différents modèles dominent le marché malien. Bourama Touré, le PDG de ladite entreprise ne semblerait pas manquer de moyens matériels, financiers ou humains. Mais il déplore que des étrangers puissent payer chèrement les matières premières qu’ils ramènent en Côte-D’ivoire pour les transformer et revenir les vendre aux maliens à un prix plus élevé.
Le seul noir à détenir une telle usine en Afrique, explique un proche du PDG qui affirme avoir sacrifié tout pour cette usine mais qui risque de s’arrêter à cause de la malhonnêteté et personnes qui ne ratent aucune occasion de sabotage.
Selon des indiscrétions, l’opinion nationale et les autorités seront informées à l’occasion d’une rencontre avec la presse afin que certaines zones d’ombre puissent être levées.