Les djihadistes français encore présents sur le théâtre syro-irakien auront du mal à revenir vers la France, a estimé vendredi le ministre français des Affaires étrangères.
Les derniers bastions de Daech en Irak et en Syrie tombent les uns après les autres. Parmi les combattants djihadistes et leurs familles qui se trouvent dans cette zone figurent des ressortissants français. Ils sont environ 500, a estimé vendredi le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
« Il y a un chiffre qui tourne autour de 500 (djihadistes) qui sont là et qui seront faits prisonniers ou s’éparpilleront ailleurs », a déclaré le chef de la diplomatie française sur BFMTV. « Le retour en France par leurs propres moyens est extrêmement difficile », a-t-il noté, sans plus de précisions.
La ministre des Armées Florence Parly avait jugé en octobre qu’il fallait « neutraliser un maximum de djihadistes » et que s’ils « périssent dans les combats […] c’est tant mieux ».
« Libération totale » de Daech en Syrie, selon la Russie
Le groupe Etat islamique (EI) a perdu la quasi-totalité de son emprise territoriale et ne contrôle plus que quelques poches à la frontière entre la Syrie et l’Irak. Ce recul a été permis « grâce à l’action de la coalition (internationale emmenée par les Etats-Unis), grâce aussi sur la fin à celle du régime de Damas soutenu par la Russie, mais uniquement à la fin », a souligné Le Drian.
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La Russie a annoncé jeudi la « libération totale » du territoire syrien de l’emprise de l’EI et estimé que la mission de son armée, au côté du régime de Damas, était désormais « accomplie ».
« Je trouve parfois un peu étonnant que la Russie s’approprie la victoire contre Daech […], même si un peu tardivement les forces russes, en appui des forces du régime de Bachar al-Assad, ont pu libérer Deir Ezzor » (est de la Syrie), a relevé le chef de la diplomatie française.
Le parisien