Dans un communiqué officiel émanant du Procureur du Pôle National de Lutte contre la Cybercriminalité, les autorités de la Transition engagées dans la moralisation de la vie publique et de la modernisation des partis politiques et organisations, ont alerté les populations.
Cela fait suite à une montée inquiétante de contenus et d’activités contraires aux bonnes mœurs sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, WhatsApp, Instagram, Telegram, Snapchat, etc. Récemment, il y a une jeune lycéenne qui s’est jetée dans le fleuve tandis qu’une autre a été retrouvée décapitée à Sikoroni et des membres de son corps emportés. En attendant l’issue des enquêtes, le procureur informe que « certaines plateformes sont devenues des lieux de vente de produits liés à l’intimité ou à la santé, mais aussi de véritables foyers de proxénétisme et d’incitation à la débauche ». Avant de conclure que « des enquêtes ont été ouvertes et des interpellations sont en cours ».
Pour l’essentiel, il faut retenir que de lourdes sanctions sont prévues par le Code pénal pour de tels actes, notamment l’article 512-53 et les articles 325-6, 325-8, ainsi que ceux liés à l’exercice illégal des professions de santé, a rappelé le Procureur.
À cet égard, il appelle chacun et chacune à faire preuve de responsabilité et de vigilance. Le communiqué du Pôle National de Lutte contre la Cybercriminalité termine par cette mise en garde : « les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales », dixit.
KML
Source: L’Aube