- Hatt Ag Bayes, 2ème Vice-président de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) a présidé la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de Préparation de Rédaction du Rapport Final de la CVJR. C’était le mardi 11 mars 2020, à l’Hôtel Massaley, en présence de plusieurs acteurs du processus.
Daniel Coulibaly, coordinateur de la sous-commissions des études, des rapports et de la documentation (SCERD), non moins 2ème vice-président de la CVJR, a précisé que ce rapport, d’une très haute importance, sera le couronnement du travail de la CVJR, et restera une référence dans les annales de la justice transitionnelle au Mali de 1960 à nos jours. Il sera aussi un instrument de mise en œuvre de cette justice transitionnelle par le Gouvernement.
Il a précisé que, pendant deux jours, les sous-commissions feront une revue du travail accompli jusqu’à ce jour, et au terme de l’atelier, exploitera au mieux les contributions faites par les participants pour améliorer la qualité à la CVJR, conformément à son mandat.
Il a aussi souligné que l’équipe est composée d’une part des membres de la sous-commission des études, des rapports et de la documentation y compris ses experts, et d’autre part, des experts représentants les partenaires techniques et financiers de la CVJR, à savoir l’ONU femmes, l’ASFC, la GIZ, la MINUSMA et l’UNICEF.
Quand à Mme Karin Grimm, représentante de ONU-Femmes, dans le cadre des actions relatives à la réconciliation nationale, à travers la justice et le traitement des questions humanitaires, l’Accord a prôné la mise en place de mécaniques de justice transitionnelle, notamment la CVJR. Elle a rappelé que la CVJR a pour mission de contribuer à l’instauration d’une paix durable à travers la recherche de la vérité, la reconnaissance, la consolidation de l’unité nationale et des valeurs démocratiques.
A l’en croire, dans le cadre de cette mission, la CVJR est chargée entre autres d’enquêter sur les cas de violations graves des droits de l’homme individuelles et/ou collectives commises dans le pays et, spécifiquement, celles commises à l’égard des femmes et des enfants ; de promouvoir auprès des communautés le respect de l’Etat de droit, des valeurs républicaines, démocratiques, socioculturelles et du droit à la différence.
<< Pour ONU Femmes, la CVJR est un champion de l’Egalité du Genre dans le processus de paix au Mali. Depuis 2016, nous accompagnons l’approche Genre de la CVJR ; cette approche est concrétisée par l’existence d’une sous-commission Genre…>>, a-t-elle martelé.
Adama TRAORE
source la preuve