La situation hydrologique actuelle est marquée par la poursuite de la montée des niveaux d’eau sur l’ensemble des cours d’eau notamment dans le delta intérieur du Niger où elle est très précoce et préoccupante explique Sékou Diarra, directeur national de l’Hydraulique dans un communiqué.
Le document précise que « les côtes d’alertes (6,50 m à l’échelle de crue à Sofara et à Mopti) pourraient être atteintes ou dépassées au plus tard le 30 août 2024, compte tenu de l’importance des apports d’eau dans des hauts bassins du Niger et du Bani ».
Et de prévenir : « dans le souci d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, les usagers et les populations riveraines du Bani, moyen Bani (les cercles de San, Djenné) et la confluence Bani/Niger à Mopti sont invités à prendre les dispositions idoines pour éviter tout désagrément ».
Notons que les mois de juillet et août 2024 ont été marqués par des pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations dans plusieurs régions du pays. C’est pourquoi 26 nouveaux cas sont survenus sur la période du 07 au 15 août 2024 précise le dernier rapport du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes. La même source signale que des cas d’effondrement (dont 01 à Bamako, 01 à Koutiala et 03 à Mopti) et un (01) cas de vent violent à Nioro.
« Malheureusement, 7 cas de pertes en vies humaines sont à déplorer sur la période du 07 au 15 août (02 à Ségou, 03 à Koutiala, 01 à Koulikoro et 01 à Kita), portant le nombre total de perte en vies humaines à quinze (15) cas », révèle le rapport.
Aussi, indique le rapport, « les 59 cas d’inondations, au total, ont engendré un bilan cumulé de 4150 ménages touchés soit un total de 32 068 personnes sinistrées. Quant au District de Bamako, il a enregistré au total 24 cas d’inondations.
Zié Coulibaly
Source : Plume Libre