Le HCR et la CEDEAO unissent leurs efforts pour renforcer la capacité de réponse aux crises humanitaires et aux situations d’urgence dans la région, selon un communiqué publié mardi par l’ONU sur son site officiel.
Cette semaine, des membres du personnel du HCR et la CEDEAO ainsi que des responsables des Equipes d’intervention d’urgence (EERT) des Etats membres anglophones de l’organisation sous-régionale ouest-africaine ont participé à une formation sur la gestion des situations d’urgence (EMT) à Jaji, dans l’Etat de Kaduna, dans le nord du Nigeria.
La formation dispensée vise à renforcer les capacités des Etats membres de la CEDEAO à répondre aux crises humanitaires en dotant leurs EERT de compétences multiples pour se préparer, gérer et répondre aux diverses urgences humanitaires. Cette formation comprend le recours à des exercices de simulation dans des situations d’urgence réelles.
S’exprimant lors du lancement de cette formation, la Commissaire de la CEDEAO pour le genre et les affaires sociales, Siga Fatima Jagne, a salué la coopération opportune entre son organisation et le HCR alors que “les effets continus des conflits et des catastrophes naturelles ont et continuent d’avoir un impact économique sur les populations de la région”.
Mme Jagne a précisé que les EERT n’ont pas vocation à remplacer ou dupliquer les efforts de l’ONU et des autres partenaires en Afrique de l’Ouest mais au contraire de les compléter, tout en “renforçant une action humanitaire coordonnée dans la région”.
Présent lors du lancement de la formation, Roger Hollo, officier de liaison du HCR auprès de la CEDEAO, a souligné l’intérêt de l’agence onusienne pour son partenariat avec l’organisation régionale et les efforts de cette dernière pour parer aux situations d’urgence. A cet égard, M. Hollo a noté que le protocole d’accord existant entre le HCR et la Cour de justice de la CEDEAO constitue une autre étape de cette coopération.
Pour le HCR, sa collaboration avec la CEDEAO arrive à point nommé alors que l’agence onusienne se penche sur la résolution des affrontements entre éleveurs et agriculteurs en Afrique de l’Ouest.
Source: intellivoire