« Suite à une baisse de la criminalité en janvier et février 2020, les six ONG qui avaient suspendu leurs opérations, en décembre 2019, ont décidé de reprendre progressivement leurs activités ». Ce constat vient de l’Ocha Mali.
Selon cet organisme humanitaire des Nations Unies, les activités de ces ONG, dans le domaine sanitaire, ont repris depuis le 26 février dernier. Pour les autres domaines, c’est à partir de ce 2 mars qu’elles reprendront.
Aujourd’hui, le Mali compte « 207 000 personnes déplacées- dont 199 000 dans les régions du nord et du centre et 5 668 demandeurs d’asile nigériens dans la région de Ménaka depuis janvier 2020 ». À ce titre, le HCR entend accroitre ses activités en matière de protection des réfugiés, des populations déplacées internes (PDI), ainsi que des communautés hôtes.
Suite à l’attaque du village d’Ogossagou dans la région de Mopti, le 14 février 2020, Ocha Mali estime que depuis le lendemain de cette attaque les besoins humanitaires dans ce village de 750 habitants ont été évalués. « Les besoins les plus pressants incluent la protection, les vivres, les articles non alimentaires, les abris et les soins de santé », explique-t-on. L’organisme humanitaire de l’ONU précise qu’une assistance a déjà été fournie par ses partenaires humanitaires « en vivres, en eau et en soins de santé. »
L’attaque du village de Fatoma ayant visé le centre de santé ainsi que la pharmacie, voire la cantine scolaire de ce village situé à 15 km de Sévaré dans la région de Mopti, le 14 février dernier, a été également évoquée par Ocha Mali.
Fousseni Togola
Source: Journal le Pays- Mali