« Fini ce qui se trouve dans l’acte en tant que rapport ayant figuré aux pages 237 – 242 dans le communiqué de presse de la Commission nationale électorale qui déclare entre autre :‘’… il a légalement et définitivement épuisé tous les pouvoirs comme le seul organe compétent pour l’organisation et la gestion du contentieux électoral… ». Cette communication inexistante a été signalée, car elle se réfère à des actes pratiqués dans l’attente d’un recours pour non respect de la décision résultant de l’Arrêt N°1 2020 du 11 janvier, donc cette disposition a été clarifiée par un autre Arrêt N°1A 2020 du 17 janvier… », ont indiqué les juges de la Cour suprême avant d’ajouter sur un ton beaucoup plus ferme et menaçant : « Par conséquent, la Cour suprême de Justice ordonne à la Commission nationale électorale le respect immédiat et scrupuleux de ladite décision, c’est-à-dire le recomptage national des procès verbaux, au terme de l’article 95 de la Loi électorale, sous peine de poursuites pénales ».
Cette décision remet le compteur à zéro pour les deux candidats arrivés au second tour de l’élection présidentielle. Mieux, elle remet en scelle l’opposant et ancien Premier ministre, Domingos Simoes Pereira (DSK), président du PAIGC, qui a déposé un recours auprès de la Cour suprême pour dénoncer des irrégularités sur les résultats proclamés par la CNE.
Que va-t-il se passer dans les heures et les jours à venir ? La CNE va-t-elle confirmer les résultats proclamés ou annuler le scrutin sous la pression de la Cour suprême qui l’a désavouée ? Va-t-elle faire droit à DSP est ses partisans qui sont convaincu d’avoir été spoliés de leur victoire ?
La vérité n’est plus loin qui sera bientôt sue.
F.D.B