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Crise politique burundaise : L’ONU appelle au dialogue inclusif

Dans l’option d’avoir un terrain d’entente sur la situation politique tendue au  Burundi, une séance de réunion a été organisée le mardi dernier au sein du conseil de sécurité onusien. À cette occasion, l’envoyé spécial de l’ONU au Burundi, Michel Kafando, a rappelé que seul le dialogue inclusif entre Burundais peut demeurer comme l’unique option viable pour avoir un règlement durable de la crise politique et la tenue des élections à l’horizon 2020 dans un environnement apaisé.

Dans son intervention, l’envoyé spécial onusien au Burundi, Michel Kafando, a d’abord tenu à expliquer que le président Pierre Nkurunziza avait réitéré le 22 décembre 2018 sa décision de ne pas solliciter un nouveau mandat en 2020 et que la reconnaissance officielle du nouveau parti d’opposition, le congrès national pour la liberté, avait été finalement agréée le 14 février par le gouvernement. Ensuite, il  poursuit en rappelant aux membres du conseil que les élections générales, dont le scrutin présidentiel, sont prévues dans seize mois. Michel a exhorté à travers son intervention les autorités burundaises à privilégier le dialogue pour éviter toute dramatisation de la crise politique dont traverse le pays. « J’encourage le gouvernement à continuer dans ce sens et l’exhorte à plus d’inclusivité, notamment dans le cadre des discussions en cours sur l’option d’un nouveau code électorale », lit-on dans déclarations. Parlant de la situation des droits de l’homme, l’envoyé Michel évoque au sein du conseil de l’ONU que ce sujet demeure à présent préoccupant. À l’entendre parler, la situation humanitaire s’est quand même améliorée depuis 2017, excepté dans certaines parties du pays comme les provinces frontalières de l’est et du nord-est. Au sujet de la menace d’insécurité, il ajoute aussi que plus d’un million et demi de personnes restent toujours menacés de l’insécurité alimentaire due aux difficultés socio-économiques persistantes. Sur la même question, les États-Unis avaient estimé le 31 décembre 2018 que le nombre de personnes déplacées s’estimait à 140 000 et à plus de 347 000 quant au nombre de réfugiés qui étaient présents dans d’autres pays voisins.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays

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