Dans son dernier rapport sur le Mali, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres souligne que la détérioration des conditions de sécurité au Mali a encore aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse.
“Compte tenu de la faible présence de l’Etat et faute de progrès en matière de développement durable dans le Centre et le Nord du Mali, les besoins humanitaires persistent. Dès lors, les acteurs humanitaires ont continué de jouer un rôle primordial pour répondre aux besoins fondamentaux des personnes vulnérables”, rappellent les experts humanitaires.
Selon Guterres, les violences à l’œuvre dans les régions de Kidal et Ménaka et les violences intercommunautaires dans la région de Mopti ont encore entraîné des déplacements réguliers, portant à quelque 55 400 le nombre de déplacés, qui s’établissait aux environs de 52 000 en mai. Depuis janvier 2017, on a recensé plus de 30 000 nouveaux déplacés. “Le nombre de réfugiés maliens présents au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger a baissé, passant de 141 500 à 140 900”, indique-t-il.
source: L’indicateur du Rénouveau-Mali