Autre temps autres mœurs. Aujourd’hui, avec la crise de l’électricité qui prévaut dans notre pays, on observe un ralentissement de l’activité économique. Les entreprises, principales sources de collecte des impôts, ont du plomb dans l’aile. Entre stagnation, chômage technique et fermeture, elles n’ont plus pignon sur rue. Bien au contraire. Elles se cherchent ou n’ont même pas le cœur à l’ouvrage.
Dans ce contexte, demander à un service, quels que soient sa bonne foi et son engagement patriotique, d’augmenter sa contribution aux recettes publiques revient à lui demander de résoudre la quadrature du cercle, c’est-à-dire un problème mathématique qu’on a mis plus de trois millénaires à étudier, mais qu’on finalement reconnu comme insoluble. Toujours est-il que les supputations vont bon train sur la capacité des impôts à relever ce nouveau défi sans trop de casse dans un contexte de marasme économique sans précédent. Malgré tout, les agents sont toujours mobilisés pour renflouer les caisses du Trésor public afin d’atteindre les objectifs. Wait and see !
El hadj A. B. HAIDARA
Source: Aujourd’hui-Mali