Le président du Groupement des professionnels du gaz butane précise que cette reprise est consécutive aux accords obtenus à l’issue des rencontres avec les pouvoirs publics.
«Le Gouvernement s’est engagé à régler une bonne partie des factures impayées de 2019 avec la ligne budgétaire de 2020», souligne M. Oudiari Diawara.
«Cette vente ne concerne pour le moment que les bouteilles de 12 kg et le vrac. Cela, pour la simple raison que ces catégories ne sont pas concernées par la subvention du Gouvernement », ajoute le président du Groupement.
Cependant, dit-il, rien n’a été payé par l’Etat par rapport au montant dû aux opérateurs gaziers, qui s’élève à 7 milliards FCFA.
Par conséquent, les opérateurs se réservent le droit de vendre le gaz au prix réel (6025 FCFA au lieu de 3500 FCFA pour la bonbonne de gaz de 6 kilo) si le mécanisme reste en l’état, ajoute M. Oudiari Diawara. Pour lui, la crise qui prévaut dans le sous-secteur du gaz n’est nullement une grève, encore moins une volonté délibérée de rétention du produit. Mais, c’est juste une crise de trésorerie aiguë due au manque de paiement du différentiel de prix pendant toute l’année 2019.
Par ailleurs, le Groupement des professionnels du gaz soutient le Gouvernement dans la recherche de mécanismes plus efficaces de financement du gaz et l’invite à accélérer le paiement des factures en souffrance pour permettre aux opérateurs d’approvisionner le pays, en prévision du Ramadan.
Solo Minta
Source: Tjikan