Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Crise de l’hippisme au Mali : une assemblée générale élective pour relancer les activités

Hippisme grand prix nation mali bamako

La crise qui ronge le sport équestre au Mali depuis quelques années tirera bientôt sa révérence. La solution: le bureau fédéral dont le mandat est arrivé à terme (5 décembre 2013) doit impérativement convoquer une assemblée générale élective pour une reprise effective des activités hippiques au niveau national.

Tout d’abord, rappelons que les problèmes de l’hippisme ont commencé depuis l’organisation du grand prix du Cinquantenaire de l’Indépendance du Mali. À l’époque, le tout puissant Secrétaire Général de la Fédération, Mamadou T. Konaté, non moins Président de la ligue hippique de Bamako, et ses camarades ont été accusés d’avoir fait disparaître plusieurs millions de F CFA. Ils sont même accusés d’avoir triché le résultat des courses dudit grand prix. Ce fait a exacerbé la colère de certains acteurs  incontournables qui se sont retrouvés au sein de l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC).

Par la suite, bon nombre d’acteurs clés de la fédération qui ont osé demander des comptes ont été écartés par le conseiller spécial du Président de la République, Mamadou T.  Konaté et son équipe. La situation s’est détériorée au fil des semaines avec des dénonciations de part et d’autre auxquelles se sont ajoutées des campagnes de dénigrements, d’agressions verbales et physiques ainsi que des assignations incessantes en justice par Mamadou Konaté et les siens.

En 2011, Mamadou Tiéoulé Konaté n’a pas hésité à envoyer des éléments des forces de l’ordre au champ hippique de Bamako pour traquer ceux qu’il considérait à tort ou à raison ses détracteurs. Il est reproché aussi de s’être permis de retenir les gains de course des gagnants. En plus de cela, Konaté et son colistier, Ousmane Sylla, ont fait de cette organisation sportive nationale leur héritage. En violations des textes, ils ont organisé des courses en aparté et sans l’implication des propriétaires de chevaux. Ainsi, Mamadou Tièoulé Konaté et son cabinet sont accusés d’avoir souillé l’esprit sportif qui a toujours existé autour des chevaux.

Une Assemblée élective incontournable 

Aujourd’hui, pour enterrer définitivement la hache de guerre, pour finir avec cette crise qui gangrène le champ hippique, les autorités en charge du sport doivent obligé le Bureau Fédéral à convoquer une Assemblée Générale; car, il n’est plus habilité à prendre des décisions concernant l’hippisme au Mali dès après la fin de leur mandat le 05 décembre 2013.

Comme l’exige les textes, il est temps que le gouvernement, à travers le Ministère de la Jeunesse et des Sports, prenne conscience de l’organisation de cette assemblée. Le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), en tant qu’organe suprême des fédérations nationales sportives au Mali, doit aussi créer les conditions idoines pour atteindre cet objectif qui est aussi le sien en temps normal.

A suivre.

Elias KONATE

Source: Notre Printemps

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance