Aujourd’hui, la corruption et les malversations financières érodent la confiance ou ce qu’il restait des citoyens envers l’élite dirigeante et renforcent chez eux la perception déjà largement répandue d’un «Etat prédateur».
La perte de confiance des gouvernés envers les gouvernants est de nature à saper les fondements même du système démocratique en portant atteinte à la légitimité des institutions qui symbolisent l’Etat. La cote d’alerte est déjà atteinte au Mali comme l’attestent les murmures de Bamako et d’ailleurs sur la gestion désastreuse de la transition : la misère complique le quotidien de millions
de concitoyens pour manque d’électricité, elle est le moteur du développement, en même qu’une ressource nécessaire au bien-être des citoyens. Au Mali, une personne qui travaille fait vivre de dix à quinze personne. Ce qui explique que la majorité des Maliens ne vivent plus, ils survivent.
Inter de Bamako