Le président de la ligue de football du District et vice-président du Djoliba précisera que 6 ligues (Kayes, Ségou, Tombouctou, Gao, Kidal et Bamako), autant de clubs de ligue 1 (Djoliba, CSK, COB, CSD, AS Sabana et Avenir de Tombouctou), 5 champions régionaux (FC Gaoussou, US Kita, AC Bronconi, AS Commune et Atar club) et 1 groupement (l’Union nationale des anciens footballeurs du Mali) sont signataires de la pétition, soit 30 votants sur un collège électoral de 55 membres. «Tous ces membres évoquent la situation actuelle dégradée de l’environnement du football national pour justifier leur action», expliquera Boubacar Monzon Traoré.
«Mais au lieu de se rendre à l’évidence et convoquer une session en bonne et due forme, enfoncera Moussa Konaté, l’actuelle équipe de la fédération fait du dilatoire. Dans sa logique réfractaire au dialogue constructif, elle s’est arrogée le droit de dénier à certains membres la possibilité légitime de prendre part à l’assemblée générale extraordinaire en préparation». «Mais les textes de la fédération sont très clairs sur la question. Si la FEMAFOOT ne convoque pas l’AG dans les délais requis, les membres demandeurs peuvent eux-mêmes le faire», dira le président du COB en précisant que la fédération a jusqu’au 13 août pour s’exécuter faute de quoi, le CLCM convoquera l’assemblée.
Les conférenciers ont assuré que toutes les dispositions seront prises pour la bonne tenue de l’assemblée. Autrement dit, tout le collège électoral (55 membres) sera invité ainsi que le ministère des Sports et le Comité national olympique et sportif.
«Comme précisé dans le courrier que nous avons adressé à la fédération, ajoutera Boubacar Monzon Traoré, quatre points seront à l’ordre du jour de la rencontre : la révocation du président de la FEMAFOOT, la validation des membres proposés par le comité exécutif, suite à la démission des membres élus à l’assemblée générale du 13 octobre 2013 à Mopti, l’annulation de la décision de la Commission des recours (relégation de quatre clubs en D2, ndlr) et la situation du championnat national et de la coupe du Mali après la déprogrammation de certains clubs».
L’autre grand sujet évoqué par les conférenciers a été la situation actuelle de certains journalistes accusés par des supporters de partialité et qui subissent des menaces de tout genre. Des confrères ont même été agressés, alors que d’autres subissent des menaces tous les jours sur Facebook. Qu’envisage de faire le CLCM pour permettre à la presse de faire son travail en toute liberté ? «Nous sommes contre toute forme de violence et n’avons jamais interdit à un journaliste de couvrir nos activités.
Au contraire, depuis le début de cette crise, nous invitons systématiquement toute la presse à chaque fois que nous organisons une conférence de presse. S’il y a des journalistes qui s’autocensurent lors de nos activités, c’est peut-être parce qu’ils se reprochent quelque chose ou par crainte de l’autre camp», répondra Boubacar Monzon Traoré qui donne rendez-vous à la presse dans quelques semaines «pour communiquer la liste du nouveau bureau de la fédération».
Affaire à suivre…
S. B. TOUNKARA
source : L’ Essor