L’Institut français a organisé une table ronde qui a regroupé des entrepreneurs culturels, des artistes, notamment Joseph Djoman Ankré dit Scotty, Ibrahim Guindo dit Akim Soûl, directeur de AS Agency, Jeanne Diama, écrivaine et actrice comédienne, et Assitan Tangara, metteure en scène, fondatrice de Anw Jigi Art, autour de la création dans un contexte difficile.
Comment créer aujourd’hui dans un contexte difficile ? Comment générer les industries culturelles et créatives ICC au Mali ? Sous la direction de Chab Touré, Joseph Djoman Ankré dit Scotty, Ibrahim Guindo dit Akim Soûl, directeur de AS Agency, Jeanne Diama, écrivaine et actrice comédienne, et Assitan Tangara, metteure en scène, fondatrice de Anw Jigi Art ont abordé la thématique selon leurs perspectives.
Pour Akim : il n’y a pas d’autres façons de faire de l’art sans difficultés. Assitan renchérit en parlant de son expérience dans le théâtre. Jeanne, explique les exigences et les contraintes de l’écriture en temps de délestages. “Maintenant, j’invite les jeunes à se réunir chez mes parents pour écrire”.
Scotty, qui fait de la musique, revient sur le fait que l’art doit être l’art de son époque. Pour lui, chaque génération doit faire l’art à sa façon tout en mettant à sa disposition les moyens pouvant l’aider à se hisser.
“A la base, j’étais pianiste. Quand les problèmes ont commencé je me suis reconverti en ingénieur son. J’ai développé la politique de la musique”, confie Scotty.
Aminata Agaly Yattara
Source: Mali Tribune