Boubacar Sidibé ne comprend pas et est indigné de la réaction de certains de ses collaborateurs qui s’insurgent contre la création de la “Maison des cinéastes du Mali” dont il est le président.
Et pourtant, aux dires de Boubacar Sidibé, cette association a été créée pour contribuer à la promotion, au développement et au rayonnement de la culture et des traditions maliennes à travers le 7e art (cinéma) et venir en aide aux acteurs et techniciens qui se trouvent dans la précarité et ne bénéficiant pas souvent des retombées des films produits. “Cette association ambitionne de corriger l’injustice envers les acteurs et les techniciens sans lesquels il n’y a pas de cinéma”, a-t-il confié. Mais, a-t-il regretté, certains de ses collaborateurs voient mal la création de cette association. Et ils l’ont fait savoir en argumentant que le nom “Maison du cinéma du Mali” engage les cinéastes, alors que ceux-ci n’ont pas été consultés pour sa création.
Boubacar Sidibé a fait savoir que cet argument ne tient pas la route car, après les démarches administratives pour l’obtention du récépissé, il a même déposé des copies de ce récépissé, son règlement intérieur et les statuts au Secrétariat général de l’Union nationale des cinéastes du Mali pour l’information des cinéastes. Mais, a-t-il déploré, ces copies n’ont pas été données aux intéressés. Boubacar Sidibé ne comprend pas ce qui pousse ses détracteurs à saboter son initiative. Et pourtant, l’Association a déjà posé des jalons en lançant le “Concours vidéo” qui a été apprécié et soutenu par le ministère de la Culture.
“La Maison du cinéma du Mali est la maison de tous les cinéastes, de tous les techniciens et de tous les acteurs, elle est hospitalière dans la pure tradition malienne ouverte à toutes et à tous. Est membre actif de MCIMA, toute personne qui accepte les statuts et le règlement intérieur, s’intéresse à l’activité cinématographique et contribue à la promotion, au développement et au rayonnement de la culture et des traditions maliennes à travers le 7ème Art. Réalisateurs, techniciens, comédiens, journalistes, bref toute personne qui s’intéresse à l’activité cinématographique et contribue à la promotion, au développement et au rayonnement de la culture et des traditions maliennes à travers le 7ème Art sont invités à y adhérer pour faire progresser le cinéma et sortir ses acteurs de la précarité”, dit-il.
Siaka DOUMBIA
Source : Aujourd’hui-Mali