Pour sensibiliser les députés sur la Haute Autorité de la Communication, créée par l’Ordonnance n°2014-006/P-RM du 06 février 2014, le Ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication a organisé, le samedi 17 janvier à l’Assemblée Nationale, un atelier d’échanges avec les députés.

 La cérémonie d’ouverture était présidée par le Secrétaire Général du Ministère, Mamadou Hady Traoré, représentant le ministre, en présence de la présidente de l’inter-commission en charge du projet de loi portant de création de la HAC, l’honorable Haidara Aïssata Cissé, entre autres.

L’objectif visé par cet atélier était de sensibiliser davantage, à travers les présentations et les débats les parlementaires maliens sur la nouvelle Haute Autorité de la Communication et obtenir l’adhésion  leur adhésion à l’avènement de la HAC dans notre pays et celle de la crédibilité de ses missions.

Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre a rappelé que l’idée de la création d’un organe, de régulation de la presse au Mali, date de la Conférence Nationale, tenue du 29 juillet au 12 août 1992 à Bamako. Il a souligné que le Mali fait figure de pionnier en matière de presse en Afrique, mais qu’il convient tout de même de faire remarquer que son système de régulation n’a pas pu encore répondre aux attentes.

« L’Etat peine à asseoir l’autorité de la loi dans ce domaine et les organes censés le suppléer sont dépourvus de moyens légaux ou limités dans leur champ d’action », a déploré le Secrétaire général du Ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication.

Pour sa part, la présidente de l’inter-commission chargée du projet de loi, Haïdara Aïssata Cissé a rassuré sur l’accompagnement des parlementaires afin de relever le défi en précisant l’importance que l’AN accorde à la création de l’instance de Régulation qu’est la HAC.

Rappelons que l’ordonnance n°2014-006/P-RM du 06 février 2014 portant création de la HAC est déjà sur la table de l’Assemblée Nationale pour ratification. La création d’une autorité de régulation de la communication répond à l’évolution du paysage audiovisuel malien et les mutations que connait le pays qui a besoin d’une régulation forte, crédible et disposant des moyens législatifs et réglementaires pour régir les professionnels de la communication.

D.KOURIBA

Source: Tjikan