Les fidèles musulmans du Mali s’apprête, à compter de ce Vendredi, à observer ces principes édictés dans le cadre du jeûne de Ramadan. Cependant, le Covid-19 a créé une situation économique catastrophique au sein des ménages et des commerçants qui ont du mal à se faire des chiffres d’affaires comme les années précédentes.
Dans la capitale malienne, la situation de cette crise sanitaire fait que le climat des affaires en ce moment est morose. « Cette année nous vivons une situation toute particulière. Les clients se font rares. Comme vous pouvez vous-même le constater, nous avons un stock suffisant pour l’occasion en sucre, en lait, en huile, en dattes entre autres. Toutefois, nous espérons bien un changement d’ici peu, surtout que le Ramadan est déjà à notre porte ». Souligne Hamada Dicko, commerçant à Kalaban-Coura.
Certes, pas facile pour les commerçants mais une situation très pesante aussi pour les chefs de famille qui doivent faire face à de multiples dépenses. « Les temps sont vraiment durs. Ce qui me fait dire que beaucoup de chefs de familles, comme moi, sont confrontés à cette situation de crise. Ma crainte se situe plus au niveau de la flambée des prix des denrées alimentaires comme c’est le cas chaque année.
Alors que les affaires tournent au ralenti avec cette pandémie de COVID-19. Nous espérons tout au fond de nous que le gouvernement songera à la situation actuelle du pays et mettra tout en œuvre pour faire baisser les prix ou au moins stabiliser les prix déjà connus de tous ». Conclut notre interlocuteur, un chef de famille que nous avons rencontré devant une boutique de la place.
Le Gouvernement du Mali, après l’annonce d’une batterie de mesures sociales, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, pourra-t-il se hasarder à d’autres mesures pour soutenir le Ramadan des maliens ?
Adam DIALLO
Source: Bamakonews