Dans un communiqué, le Conseil Islamique du Niger (CIN) élargi aux Associations islamiques, a rendu public son appréciation de la situation née de la pandémie du Coronavirus ainsi que ses conséquences sur le plan religieux. Après avoir examiné la situation et les décisions prises pour y faire face, les oulémas ont demandé aux fidèles musulmans de respecter les mesures édictées par les autorités notamment dans les lieux de culte particulièrement pendant le mois béni de Ramadan. Ils ont aussi plaidé pour plus d’endurance et « une union sacrée » contre la pandémie du coronavirus.
Au Sénégal, L’ONG Jamra a émis une nouvelle requête à l’endroit des autorités. Cette fois-ci, elle demande la réouverture, pour le temps du mois de ramadan, des mosquées qui sont fermées depuis quelques semaines, pour cause de coronavirus. Toutefois, Mame Makhtar Gueye & Cie invitent l’État à prendre des « mesures d’accompagnement idoines » comme c’est le cas dans des pays comme l’Algérie. Mais sa demande n’a pas eu d’écho favorable auprès des autorités sénégalaises car les mosquées resteront fermées pour un bon moment.
Des Algériens de divers horizons et de profils variés ont partagé leurs intentions par rapport au mois sacré de Ramadan qui, selon eux, sera en cette année 2020 revêtu par l’atmosphère ambiante d’un confinement qui voilera tout ce qui autrefois faisait son charme.
Jeûner pendant tout le mois de Ramadan est une obligation malgré l’épidémie de coronavirus. A déclaré la Commission de la fatwa au sein du ministère des affaires religieuses et des Waqfs, mettant ainsi un terme à la polémique.
Une polémique sur la nécessité de jeûner le mois de ramadan a éclaté en Algérie deux semaines avant le début du mois. En cause, la situation sanitaire critique liée à la propagation de l’épidémie de coronavirus. La Commission de la fatwa (avis jurisprudentiel religieux) au sein du ministère des affaires religieuses et des Waqfs a rendu son verdict lundi 20 Avril, rapporte le site d’informations Tout sur l’Algérie (TSA).
La commission informe dans un communiqué, et après consultation du professeur Djamel Fourar, porte-parole du comité scientifique de suivi et de surveillance de l’épidémie, que « l’observation du jeûne durant le mois Ramadan, qui intervient cette année dans un contexte de pandémie de coronavirus, est une obligation étant donné qu’aucune étude scientifique n’a conclu un lien entre le jeûne et la maladie du Covid-19 ». Indique TSA.
En Côte d’Ivoire, en raison de la crise sanitaire, le jeûne pendant le mois de Ramadan 2020 aura lieu dans la restriction des déplacements et des rassemblements. Alors que la pratique du jeûne ne sera pas affectée par le contexte actuel, les rituels de prières et de consommation en seront largement impactés. Les musulmans seront néanmoins obligés de pratiquer leur religion loin des mosquées qui sont fermées depuis quelques jours.
En Palestine, le ministère des Waqfs et des Affaires religieuses de la Bande de Gaza a annoncé la prolongation de la fermeture des mosquées pendant le mois de Ramadan pour la même circonstance. Le sous-secrétaire du ministère des Waqfs à Gaza, Abdel-Hadi Al-Agha, a déclaré lors d’une conférence de presse que « le Conseil des ulémas et des muftis de Gaza a décidé de poursuivre la suspension des prières collectives et de celles du Vendredi dans les mosquées, tout en maintenant l’appel à la prière à aux heures habituelles « .
A cause du Coronavirus, le royaume d’Arabie Saoudite vient d’interdire ces prières dans les mosquées pendant tout le Ramadan. Toutesfois, les musulmans peuvent effectuer leurs prières à domicile. A noter que cette décision du ministre saoudien des affaires Islamiques vise à mettre fin aux nombreuses interrogations des populations Saoudiennes qui pensaient à une ouverture exceptionnelle des mosquées pour le Tarawih.
En effet, depuis l’apparition de la maladie à coronavirus dans le Royaume, les autorités ont pris des mesures pour stopper la propagation de la maladie qui continue à faire des milliers de morts au quotidien à travers le monde. Parmi ces mesures figure la suspension de la Oumra, la fermeture des mosquées et l’annulation du pèlerinage cette année est en suspens.
Paul Y. N’GUESSAN
Source: Bamakonews