“45 nouveaux cas portent le nombre de personnes atteintes à 370 alors que les maliens n’ont pas encore pris conscience.
-Les mosquées ne respectent pas les mesures de sécurité au motif que c’est la religion et l’Etat est frileux face à elles. Cependant, l’imam de la mosquée de Banankabougou et son adjoint sont morts de covid-19 et des fidèles sont aussi atteints.
– A Ségou, le fils d’un érudit vient d’être emporté par la maladie,
– Trois députés ont été tués par cette maladie et elle continue, une dizaines d’anciens et nouveaux députés sont atteints,
– 08 nouveaux éléments de la Minusma sont atteints de covid-19, malgré leurs moyens,
– les cellules de lutte et de prévention du covid-19 sont débordées et inefficaces désormais notamment à l’hôpital Gabriel Touré, à l’hôpital du point G, à l’hôpital du Mali, à l’hôpital de Kayes etc… Les CSREF ne sont pas dotés de moyens de prévention et de prise en charge efficaces car, les annonces du président de la République ne sont pas suivies d’actions sur le terrain. Boubou Cissé n’a rien décaissé et les hôpitaux sont à l’arrêt presque.
– Pendant ce temps, les musulmans continuent à remplir les mosquées insouciants, pensant que la foi est au-dessus de tout… Par contre, même à la Mecque, en Arabie Saoudite, les mosquées sont fermées, y compris la Kaaba.
– Au Mali, les musulmans sont réfractaires à la fermeture des mosquées tandis que les églises ont fermé. Il y a des religieux qui menacent même de casser l’Etat si on ordonnait la fermeture des mosquées”, Seydou Oumar Traoré, journaliste
“Parlons bien, mais parlons peu : coronavirus, mosquées et élections
L’Etat aurait pu et dû annuler le 1er et le 2ème tour des Élections législatives.
Comme au Mali, c’est chacun pour soit, Dieu pour tous, le chef de l’état a maintenu les Élections pour donner de la légitimité à son pouvoir et donner l’impression à nos partenaires que le Mali est doté d’un parlement légitime. Tout ceci au détriment de la Santé des Maliens malgré les Mini dispositifs de sécurité et de prévention le jour du Vote.
Beaucoup d’imams vivent de leurs mosquées. Il est donc inconcevable pour eux la fermeture de leurs lieux de culte. Sinon, bon nombre Parmi eux se retrouveraient au Chômage, les prières collectives étant leurs seules activités et sources de revenus.
Autorités politiques et religieuses ont en commun la même cible : les Maliens.
Une cible qu’elles utilisent au gré de leurs intérêts personnels. Aucune de ces deux autorités ne veut empiéter sur le terrain de l’autre. La laïcité du Mali est juste formelle, dans les faits on est loin de la séparation de l’Etat et des mosquées dans le contexte malien.
Le gouvernement qui t’a demandé d’aller voter, a abandonné l’hôpital public depuis l’avènement de la démocratie au Mali. Peu d’appareils respiratoires en cas de détresse respiratoire, pas de conditions adéquates de prises en charge, hôpitaux délabrés.
La Kaaba qui représente la Qibla pour tous les musulmans, ce lieu saint vers le quel tu te tournes pour prier est vide et fermé aux fidèles depuis plus d’un mois. Après, chacun fait ce qu’il veut et chaque personne devra assumer sa responsabilité dans la propagation de ce virus, vis-à-vis de soi-même et de son entourage (familles et proches). On a voté, donc allons y dormir dans les mosquées, trémoussons-nous les uns contre les autres, Dieu nous sauvera inchaaaaallaaaaaaahhhh”,
Source : Youssouf Mangara internaute