« Notre engagement commun envers cette cause noble est ce qui nous unira et nous permettra de surmonter les obstacles qui se dresseront devant nous. L’appui de la coopération espagnole et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à ce projet illustre encore une fois notre engagement à soutenir la population malienne, à travers un service de santé de qualité », a reconnu le Coordinateur de l’AMCP-SP/ALIMA.
Quant au représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Poda GNIMBAR, il a informé que ce projet essentiel était financé par la coopération espagnole, représentée par l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon lui, le projet sera mis en œuvre par le consortium ALIMA/AMCP-SP.
« Les zones de Bamako et Ségou font face à des disparités croissantes en matière d’accès aux services de santé de base, ce qui a des conséquences dévastatrices sur la vie et le bien-être des concitoyens maliens », a affirmé le Dr GNIMBAR, tout en ajoutant que c’est dans ce contexte que ce projet voit le jour.
Un projet dont l’objectif est de renforcer les services de santé à travers le renforcement des cliniques mobiles, le soutien psychosocial, le renforcement des laboratoires et le système de gestion de l’information sanitaire.
Aux dires du représentant de l’OMS, les cliniques mobiles jouent un rôle crucial en permettant d’étendre l’accès aux soins de santé dans les zones les plus reculées. Grâce à leur capacité de se déplacer, soutient-il, elles atteignent les populations qui seraient autrement exclues du système de santé.
« Parallèlement, le soutien psychosocial revêt une importance significative. Il est primordial de prendre en compte les besoins émotionnels et mentaux des patients. En renforçant les compétences des professionnels de la santé dans la fourniture d’un soutien psychosocial approprié, la qualité globale des soins est améliorée et favorise le bien-être des patients », a expliqué le responsable de l’OMS.
Pour lui, un système de gestion de l’information sanitaire solide est nécessaire pour collecter, analyser et partager les données de santé de manière plus efficace. Cela permet, affirme le Dr GNIMBAR, une meilleure planification, un suivi plus précis et une évaluation continue des services de santé.
Le représentant de la coopération espagnole, Lorenzo Castellanos ANTONIO, a remercié les partenaires de mise en œuvre du projet et la commune VI qui a bien accueilli le projet.
Le médecin-chef du CSRéf de la commune VI, le Pr Mamadou DIALLO, a noté que ce projet contribuerait à réduire la mortalité et la morbidité liées au Covid-19 chez les personnes vulnérables. Selon lui, ce lancement permet aux structures partenaires et aux bénéficiaires de mieux connaitre et comprendre les activités du projet.
PAR MODIBO KONE
