Il y a des dossiers importants qui passeront au crible pendant cette session. Mais force est de l’admettre, qu’ils n’auront pas la même médiatisation que l’affaire dite Bakary Togola et autres. Au nombre de ces dossiers qui ne dresseront pas dans le boxe des accusés ni des hauts cadres encore moins de personnalités connues, on peut citer entre autres ceux du Ministère de l’Energie et de l’Eau ; du Centre International de Conférences de Bamako (CICB) impliquant son directeur de l’époque, Paul Ismaël Boro ; de la Mairie de la Commune II du District de Bamako ; de l’EDM-sa . On y compte aussi au rôle, les dossiers de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) ; des Aéroports du Mali (à ne pas confondre avec celui de Sécuriport) ; de l’Office de Produits Agricoles du Mali (OPAM)…
En effet, les accusés de cette session sont au nombre de 181 dont 15 femmes. Parmi ceux-ci, 18 étaient détenus au sein desquels on compte une femme. Les natures des infractions sont les suivantes : 18 Atteintes aux biens publics ; 3 Blanchiment de capitaux et 30 Faux, usage de faux, escroquerie et abus de confiance.
A noter que l’affaire dite Bakary Togola et autres, qui est d’ailleurs le dernier dossier de la session est dans le lot des crimes d’Atteinte aux biens publics et Complicité, faux et usage de faux portant sur la somme de 9 milliards sur un montant de 13 milliards de FCFA au détriment de la Confédération des Sociétés Coopératives de Producteurs de Coton du Mali (C-SCPS), allant de 2013 à 2019.
Mariam Sissoko
Source: Le Sursaut