Trois millions de dollars, en liquide. C’est la somme que transportait l’avion affrété par le gouvernement ghanéen pour soutenir la sélection nationale, a déclaré le vice-ministre de Sports Joseph Yammin, sur la radio Citi-FM, cité par l’agence Bloomberg. Depuis quelques jours, la question occupe l’esprit des joueurs ghanéens, au point que le sélectioneur Kwesi Appiah dit « ne plus en dormir la nuit ». L’argent a ensuite été amené au camp de base des « Black Stars » en convoi blindé, solidement escorté.

Here’s the $3m cash owed to #GHA’s World Cup team, being carried in convoy through Brasilia (Photo via @rede_globo) pic.twitter.com/HXguvWHfPh

— InsideWorldFootball (@insidewldftball) 26 Juin 2014

Du liquide, rien que du liquide

Un virement bancaire aurait été plus simple… mais les joueurs ne voulaient pas en entendre parler. Version officielle : tous n’ont pas un compte bancaire dans le pays. Version officieuse : les joueurs ne voulaient pas être payé en monnaie locale, dont la valeur se déprécie. Le vice ministre des Sports a résumé la position pragmatique du gouvernement, sur la radio Citi-FM, cité par Bloomberg : « le football, c’est la passion de la nation. Tout le monde en voudra au gouvernement s’il ne fait pas tout pour favoriser la victoire de l’équipe ghanéenne. » Le gouvernement brésilien n’a pas encore fait savoir si ce genre de paiement en liquide sur son sol était susceptible d’entraîner des impôts…

35 millions de dollars en cas de victoire finale

Les trois millions de dollars ne représentent qu’une avance sur les 8 millions que doit la fédération ghanéenne aux joueurs, relève Associated Press. Si les joueurs ghanéens remportent la compétition, la fédération leur a promis 35 millions de dollars… Le milieu de terrain Christian Atsu a tenu à calmer les accusations de mercenariat qui courent sur les joueurs : « nous n’avons jamais dit que nous n’allions pas jouer à (…) Lire la suite sur Francetv info