Des jeunes se réclamant du Front populaire ivoirien (Fpi) branche Assoa Adou ont voulu manifester devant le siège de la Commission électorale indépendante (Cei) ce jeudi 6 août pour réclamer l’inscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale provisoire de la Cei, pour le compte du scrutin présidentiel 2020 qui se tiendra dans deux mois.
Déjà présent sur place, les forces de l’ordre ont dispersé les protestataires. Non contents, ceux-ci ont barricadé le boulevard Latrille, empêchant toute circulation de véhicule. Du côté de la Riviera 2, des jeunes ont aussi érigé des barrages avec des pneus en flamme pour bloquer la circulation des véhicules.
Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé dans un communiqué, que son client a été retiré du listing électoral 2020 des prochaines échéances électorales ivoiriennes. Dans la même veine, “Ensemble pour la démocratie et la souveraineté” ( Eds), groupement politique de l’opposition conduit par Georges Armand Ouegnin avait saisi le lundi dernier la Commission électorale indépendante (CEI) pour avoir des explications.
«Entre deux cycles électoraux, certains peuvent ne plus remplir les conditions pour être sur la liste électorale. D’où la révision annuelle. Deux causes fondamentales peuvent justifier le retrait de quelqu’un de la liste électorale. La première, c’est quand l’électeur est décédé. La deuxième, c’est l’électeur déchu de ses droits civiques et politiques », se justifiait le président de la Cei, Coulibaly Kuibiert.
Après l’épisode de la Cpi, l’ex Président ivoirien, selon les dires du président de la Cei, fait face à une condamnation par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans l’affaire du “braquage” de l’agence nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), lors de la crise post-électorale de 2010-2011.
Source : financialafrik.com